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 John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête

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- King -
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John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête Empty
MessageSujet: John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête   John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête Icon_minitimeDim 13 Mai - 1:16

John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête 228003_resize
Brady Quinn est probablement le quart-arrière le plus prêt pour la NFL.


John Clayton -- Évaluer les quarts : un vrai casse-tête Small_JOHNCLAY (ESPN.com) - Pour les directeurs généraux de la NFL, il est de plus en plus difficile de dénicher un quart-arrière qui sera prêt à assumer les responsabilités que lui confère sa position dès sa première année chez les professionnels.

Auparavant, on ne jurait que par les extraits vidéo dont on disposait pour évaluer ces jeunes espoirs en vue du prochain repêchage. Ceux-ci ne mentaient jamais.

Aujourd’hui, ces mêmes images ne font qu’accentuer la confusion. Dans les rangs universitaires, on voit de plus en plus les coordonnateurs offensifs se servir de la largeur du terrain pour placer leurs receveurs de passes ou mettre à profit les qualités athlétiques de leur quart en leur demandant de courir avec le ballon, ce qui rend leur évaluation plus ardue.

En bref, le football universitaire diffère tellement du football professionnel que les dépisteurs ne savent plus quoi faire de ce qu’ils voient sur le terrain.

"Ça n’a plus rien à voir avec la NFL, affirme le directeur général des Ravens de Baltimore, Ozzie Newsome. On voit des formations à quatre ou cinq receveurs, les quarts-arrières courir sur le jeu d’option, plus de passes latérales et moins de passes profondes. On voit rarement des quarts-arrières travailler derrière deux ailiers rapprochés et un demi offensif, faire face à un front défensif de huit adversaires."

Si l’évolution du football universitaire permet aux quarts-arrières de développer toutes sortes d’habiletés à leur position, il reste qu’ils sont moins prêts quand vient le temps de passer au niveau supérieur.

Les plans de matchs élaborés dans la NCAA cadrent bien dans la Ligue canadienne de football, mais pas dans la NFL. Les gourous offensifs ont beau user de créativité, les unités défensives de la NFL sont composées d’athlètes trop rapides pour être battus sans cesse par le jeu d’option. En bout de ligne, la clé est, et restera, de courir avec le ballon et de perfectionner l’art de la feinte de course-passe.

Le plus grand défi pour les équipes de la NFL est donc de trouver un quart prêt à exceller immédiatement dans son nouveau système. Pour gagner le Super Bowl, il faut avoir un général qui peut rivaliser avec Tom Brady et Peyton Manning. Finis sont les jours où une équipe gagnait sans quart-arrière.

Le problème, c’est que depuis 1998, les quarts-arrières recrues ont complété 53,3% de leurs passes. Leur cote d’efficacité tourne autour de 60. Moins de 20% des recrues montrent une fiche gagnante. Il faut obtenir un bon quart recrue pour gagner, mais les chances d’en trouver un ne sont pas très élevées.

D’un autre côté, les équipes qui tentent d’en faire trop en lisant dans leur boule de cristal peuvent être leur pire ennemi. La question à 64 M$ est la suivante : Brady Quinn sera-t-il le Matt Leinart de 2007? Avec Pete Carroll et Norm Chow à USC, Leinart a appris au sein d’un système similaire à ceux qu’on retrouve dans la NFL et il était entouré par d’autres joueurs qui, comme lui, étaient destinés à de grandes carrières.

Les Texas et les Saints ont levé le nez sur Leinart, même si on disait qu’aucune autre recrue n’était plus prête que lui à faire le saut. Leinart a abouti chez les Cards de l’Arizona, qui l’ont pris avec le 10e choix, et maintenant plusieurs observateurs croient qu’il pourrait mener cette équipe en séries cette année sous les ordres de Ken Wisenhunt. Cette année, les Raiders et les Lions seront les deux premières équipes à parler et n’ont aucun quart-arrière d’avenir dans leurs rangs.

Quinn sort de Notre Dame et clame à qui veut l’entendre qu’il est le meilleur quart disponible dans la cuvée 2007. Il a commencé à apprendre le système offensif West Coast sous Tyrone Willingham avant de grandir sous le génie de Charlie Weis. Quinn adore l’aspect mental du football et a travaillé fort sur la base de son jeu.

"J’ai eu la chance de jouer pour un entraîneur qui avait eu du succès dans la NFL et qui a fait de Tom Brady le joueur que l’on connaît aujourd’hui. C’est un cadeau du ciel", a dit Quinn lors de la semaine d’évaluation de la NFL en février.

Malgré tout le potentiel de Quinn, les Raiders, les Lions et possiblement les Browns pensent à le laisser aller. Si c’est ce qui arrive, il n’échappera probablement pas aux Vikings du Minnesota au septième rang. Mais Quinn ne comprend pas qu’on entretienne des doutes à son sujet. Alors que la plupart des jeunes quarts-arrières ont appris à jouer dans un environnement complètement étranger à celui dans lequel ils s’apprêtent à vivre, il est un diamant poli qui voit sa cote de popularité diminuer.

"J’ai connu l’adversité. J’ai connu la défaite. Je sais ce que ça fait de perdre, mais je sais aussi ce que ça fait de gagner, a récemment dit Quinn à l’Associated Press. JaMarcus (Russell, celui qu’on lui préfère dans les différentes prédictions) est gros et a un bras puissant, mais on peut dire la même chose de moi. J’ai été le partant des Fighting Irish de Notre Dame pendant quatre saisons et j’ai traversé toutes sortes d’épreuves. Tout au long de mon cheminement, Notre Dame a fait de moi un quart-arrière mieux préparé que je ne l’aurais été à n’importe quelle autre école."

Les partisans des Cardinals ne pouvaient en croire leurs yeux quand ils ont vu que Leinart était toujours disponible au 10e rang. En 11 départs, il a montré une fiche de 4-7, mais Wisenhunt pense pouvoir monter son pourcentage de réussite en haut de 60%. Pour une équipe qui a perdu les cinq matchs qu’elle a disputés qui se sont décidés par cinq points ou moins et qui profitera du calendrier le plus facile de la NFL, la progression de Leinart pourrait faire la différence entre une saison de 5-11 et une autre de 9-7.

Personne ne connaît davantage l’importance de trouver un quart prêt que Wisenhunt, qui a participé à la progression de Ben Roethlisberger chez les Steelers en 2004. Comme Leinart et les Cards, Roethlisberger fut un cadeau pour les Steelers. Il s’est amené dans la NFL alors que les quarts-arrières de la conférence MAC réussissaient tous une transition rapide chez les pros. Byron Leftwitch, qui a connu la formation shotgun à Marshall, a lancé 14 passes de touché à sa première saison avec les Jaguars. Chad Pennington en est un autre qui a connu une ascension rapide chez les Jets.

On trouve aussi des histoires différentes, comme celle de Vince Young. Les Titans, qui l’ont choisi au troisième rang l’an dernier, avaient connu une saison de 4-12. Au Texas, il a presque uniquement joué dans une formation parapluie. Selon les plans initiaux, il ne devait pas jouer durant au moins la première moitié de sa première saison, mais un départ de 0-5 a fait changer d’idée à l’entraîneur Jeff Fisher, qui savait que son poulain pourrait connaître du succès immédiatement.

Même si on disait surtout de Young qu’il était le quart le plus mobile à arriver dans la ligue depuis Michael Vick, il n’a jamais eu de difficulté à repérer et à rejoindre ses receveurs. Il a également montré qu’il pouvait compléter avec efficacité les courtes passes dans le milieu du terrain, faisant la preuve qu’il pouvait faire progresser son attaque non seulement avec ses pieds, mais avec son bras.

Son taux de réussite de 51,5% n’avait rien d’extraordinaire, mais Young a remporté huit de ses 13 matchs et a mérité les honneurs de recrue de l’année. Avec Steve McNair, Fisher avait été patient, une stratégie qui avait payé puisqu’il a vite abouti au Pro Bowl. Young s’y est rendu en travaillant fort… et avec un peu de chance.

"Il n’y a pas d’approche parfaite pour développer un jeune quart-arrière, a dit Fisher. Pour moi, il suffit de le faire jouer quand il est prêt et ça varie d’un athlète à un autre. Il faut avoir une bonne ligne offensive et les joueurs pour avoir une bonne attaque au sol. Il n’y a rien de mal à essayer un joueur s’il digère le système et est confortable dans ce qu’il fait. Mais rappelez-vous que Peyton Manning n’a gagné que trois matchs à sa première saison."

Idéalement, toutefois, Fisher croit qu’il est préférable d’asseoir un quart-arrière recrue sur le banc. Les entraîneurs profitent généralement d’une fenêtre de trois ans avant que leur poste ne soit en jeu s’ils ne gagnent pas et hésitent généralement à faire confiance à un nombril vert qui a grandi dans un système qui n’a rien à voir avec ce qu’il est sur le point de connaître.
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